Le Panais sauvage

Planche botanique issue de Flora von Deutschland

La racine du panais est consommée depuis toujours, c’était un alignement indispensable avant l’arrivée de la pomme de terre car elle est riche en fécule, en protéines et en pectine, on le consommait en purée en soupe ou en gratin. Il est riche en potassium, en fibres et contient un anti oxydant ayant une efficacité préventive sur les cellules du cancer du côlon. On le rencontre sur le bord des routes, dans les prairies, les friches, les talus. Avant floraison, il est assez difficile de le différencier de ses cousins et cousines congénères. Ses feuilles ressemblent un peu à celle de la berce commune. La tige florale peut s’élever jusqu’à 150 cm les fleurs seront jaune sans involucre de 10 à 15 cm avec 9 à 20 rayons.
Le panais ne s’appelle par brûlant pour rien, en cas de contact avec les feuilles, les tiges ou les racines et plus est avec le jus de la plante lors de fauchage ou l’épluchage des racines en cuisine on peut voir apparaître des cloques qui rendent la peau sensible aux rayons ultra-violets. Le risque de brûlures est pratiquement le même avec le panais cultivé.